Ma famille a toujours été propriétaire de vignes, mais la viticulture n’a pas été leur activité principale : eux, c’était l’épicerie ! De mon côté, je n’ai jamais arrêté d’aimer le vin pour ce qu’il a de complexe et de suggestif. J’ai donc racheté 1,5 hectares de vignes qui appartenait à ma grand-mère en 1992. Au fil des ans, j’ai réussi à constituer un vignoble qui s’étend aujourd’hui sur quatorze hectares (et bientôt dix-neuf). Je conduis mes vignes en agriculture biologique, le meilleur moyen selon moi d’élaborer des vins les plus fidèles à leur terroir.